Humidité dans votre logement : quels sont les risques ? - IZI by EDF
Logement humide : quels sont les risques ?
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Logement humide : quels sont les risques ?

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Dans un logement, on parle d’humidité lorsque la quantité d’eau contenue dans l’air ambiant est élevée. Loin d’être anecdotique, l’humidité concerne de nombreux logements en France et a des conséquences à ne pas négliger. En effet, au-delà du sentiment d’inconfort, elle présente de réels risques pour la santé des occupants et pour le logement en lui-même. Le point sur les méfaits de l’humidité chez soi.

Les risques de l’humidité dans un logement

Un taux d’humidité trop élevé dans un logement peut avoir deux types de conséquences. Les risques concernent aussi bien :

  • La santé des habitants, qui peut être détériorée à plusieurs niveaux ;
  • La santé du logement, c’est-à-dire sa viabilité, qui peut aussi être dégradée.

Humidité : des risques pour la santé

Dans un appartement ou une maison, l’humidité a un impact direct sur la santé des habitants. Que ce soit à cause de moisissures, champignons, de la condensation, de peintures qui s’effritent ou encore des odeurs, elle provoque déjà un sentiment indéniable d’inconfort, mais peut aller jusqu’à dégrader la santé des adultes comme des enfants.

Maux légers

Concrètement, l’humidité peut provoquer des maux légers :

  • Irritations : yeux, nez, gorge, peau, muqueuses ;
  • Toux ;
  • Réactions allergiques, développement d’allergies aux moisissures, aux acariens ;
  • Problèmes de circulation sanguine, rétention d’eau ;
  • Migraines ;
  • Fatigue persistante.

Maux lourds et complications

Mais les dommages pour la santé peuvent aller bien plus loin : infections respiratoires, développement de maladies respiratoires du type asthme ou bronchite, voire pneumonie, ou d’autres maladies (conjonctivite, rhinite…). Chez les adultes, on constate également que l’humidité peut favoriser les problèmes articulaires (arthrite, arthrose, rhumatismes) et peut générer une certaine vulnérabilité face aux virus et aux bactéries.

Chez les enfants, les risques sont encore plus importants. Les enfants sont plus fragiles que les adultes par rapport à l’humidité : il est donc important à veiller à ce que leur chambre ait un taux d’humidité raisonnable. On estime qu’un enfant qui vit dans un milieu humide a entre 1,5 et 3,5 fois plus de chance de développer une maladie respiratoire.

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Des risques pour le logement

L’humidité n’est pas seulement mauvaise pour la santé des habitants, mais aussi pour le logement en lui-même. La bâtisse et les biens qui équipent le logement ont de fortes chances d’être fragilisés par un taux d’humidité élevé.

Risques sur la structure du logement

Un logement trop humide est un logement fragilisé. Les dégâts peuvent déjà être esthétiques. Moisissures, salpêtre, champignons, tâches, papier peint qui se décolle, peinture qui s’effrite… autant de manifestations de l’humidité qui ne sont pas agréables visuellement et traduisent une mauvaise qualité de l’air ambiant. Mais les dégâts les plus graves sont structurels : les murs, plafonds et fondations du logement peuvent être fragilisés à cause de l’humidité, de même que les joints.

Risques pour les biens du logement

Lorsqu’un logement est trop humide, le risque est aussi d’endommager les biens qu’il contient. Le matériel électronique, le matériel électroménager et les textiles (rideaux, vêtements…) et le mobilier supportent mal l’humidité. Si celle-ci est très élevée, les équipements peuvent se dégrader. C’est notamment le cas du mobilier en bois, qui peut pourrir s’il n’est pas dans un milieu suffisamment sec.

Autre conséquence de l’humidité qui peut avoir un fort impact sur le budget des occupants du logement : la facture énergétique. Plus un logement est mal isolé et humide, plus on va avoir de difficultés à le chauffer. Les factures d’électricité et de gaz risquent donc d’être particulièrement élevées, sans que les occupants ne bénéficient pour autant d’un réel confort.

fenêtre risques humidité logement

A quoi reconnaît-on une maison humide ?

Il existe un moyen simple de savoir si une maison ou un appartement est humide, qui consiste à calculer son taux hygrométrique. Cet indicateur permet de connaître la quantité d’eau contenue dans l’air ambiant. Si ce taux est égal ou supérieur à 65-70%, il faut s’inquiéter, car l’humidité peut devenir problématique pour la santé des occupants comme pour celle du logement. Idéalement, le taux hygrométrique d’un logement devrait se situer entre 45 et 65%. Attention, l’excès inverse est tout aussi néfaste : un air trop sec peut également générer un certain inconfort pour les occupants.

Les signes annonciateurs

Certains signes peuvent vous alerter sur un taux d’humidité trop élevé dans votre logement. Par exemple :

  • Du papier qui se décolle, de la peinture qui s’écaille ;
  • Des tâches grises ou noirâtres, des moisissures, du salpêtre, des champignons, le plus souvent sur les murs et les plafonds ;
  • Une condensation fréquente sur les fenêtres ;
  • Le bois et les menuiseries qui ont tendance à gonfler ;
  • Les objets métalliques qui ont tendance à rouiller ;
  • Des textiles souvent humides, qui peinent à sécher ;
  • Une odeur de moisissure persistante.

Comment limiter l’humidité ?

Pour réduire l’humidité dans un logement, il existe quelques gestes faciles à mettre en place. A savoir :

  • Aérer son logement quotidiennement, idéalement matin et soir. Toutes les pièces doivent être aérées, mais il faut être particulièrement vigilant sur la cuisine et la salle de bain ;
  • Lorsque c’est possible, éviter de faire sécher son linge à l’intérieur du logement ;
  • Nettoyer les grilles de ventilation du logement régulièrement. Si elles s’encrassent, la ventilation perd considérablement en efficacité ;
  • Nettoyer régulièrement les joints de douches, éviers et de fenêtres pour prévenir l’apparition de moisissures ;
  • Cuisiner en couvrant les casseroles et les poêles et en activant la hotte si vous en avez une, pour limiter la vapeur d’eau ;
  • Investir dans un absorbeur d’humidité (également appelé déshumidificateur).

Si les problèmes sont plus importants

Les gestes évoqués ci-dessus permettent de limiter l’humidité dans un logement, mais pas de la combattre complètement. Si le taux de d’humidité de votre maison est trop important, il est probable qu’il faille s’attaquer à la racine plutôt qu’aux symptômes. Chaque logement a ses spécificités, mais le plus souvent, les problèmes d’humidité sont liés à une ventilation déficiente, à des infiltrations, à des remontées depuis le sol ou depuis la cave, à des fenêtres et vitres de mauvaise qualité ou encore une fuite d’eau dans le système.

Il convient donc dans un premier temps d’identifier la cause de l’humidité et dans un second temps d’entreprendre des travaux pour la corriger. Les travaux peuvent être de diverses natures : installation d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée), mise en place d’un système de drainage, assèchement des murs… A moins d’être connaisseur, il est recommandé de faire appel à un professionnel pour poser le bon diagnostic et entreprendre les travaux adéquats.

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