Point névralgique d’une installation électrique, le tableau électrique comprend l’ensemble des disjoncteurs. Ceux-ci doivent être en mesure de supporter la puissance des appareils raccordés. Dans ce domaine, l’éclairage est régulièrement sous-estimé, car nos lampes sont réputées pour ne demander qu’une puissance limitée. Le choix d’un disjoncteur adapté reste cependant de mise.
Quelques rappels sur le choix d’un disjoncteur
Nous vous invitons d’abord à consulter nos différents articles portant sur le choix du disjoncteur différentiel, un appareil de protection des équipements qui a définitivement remplacé les fusibles. Pour rappel, la norme NF C 15-100 reste le texte de référence en la matière. Elle vous renseignera sur les différentes puissances recommandées pour chaque type de circuit : prises électriques, fours, plaques de cuisson, etc.
La plupart des disjoncteurs utilisés dans les maisons individuelles vont de 10 à 32 A, bien qu’il existe des disjoncteurs allant de 2 à 50 A. Cet ampérage est le principal indicateur du disjoncteur. On pourra l’interpréter comme une sensibilité : si les appareils connectés dépassent l’ampérage du disjoncteur, celui-ci saute.
Bien choisir ses disjoncteurs est donc important, y compris pour des appareils de faible puissance comme des ampoules basse consommation. Si le disjoncteur dispose d’un ampérage trop peu élevé, il ne permettra pas aux appareils de fonctionner. Dans le cas contraire, il ne sautera pas, même face à une surtension ou à un court-circuit, ce qui pourra entraîner un incendie.

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Obtenir un devisQuels disjoncteurs choisir pour ses lampes et ampoules ?
Si l’on se reporte à la NF C 15-100, celle-ci recommande un disjoncteur de 16 A associé à un fil de section 1,5 mm². Cette même norme recommande, pour un disjoncteur de cet ampérage, un maximum de 8 points lumineux et un minimum de 2 circuits dédiés à l’éclairage dans les logements dont la superficie excède 35 m².
Il s’agit ici d’un maximum par circuit. Dans le cas de figure où le circuit compte moins de points d’éclairage, il est possible d’opter pour un disjoncteur de 10 A.
De plus, la norme NF C 15-100 ne fournit aucune préconisation qui tienne compte de la puissance moyenne de chaque type d’éclairage. En effet, entre les ampoules et lampes basse consommation d’une part et les lampes halogènes d’autre part, la différence de puissance est très importante. Ainsi, en moyenne :
- Une ampoule basse consommation dispose d’une puissance d’une dizaine de watts ;
- Une ampoule classique a une puissance de quelques dizaines de watts ;
- Une ampoule halogène a une puissance de plusieurs centaines de watts.
Il convient donc de s’intéresser avec précision aux lampes que l’on entend installer dans chaque pièce de la maison.
Voilà ce qu’il y a à savoir sur le choix d’un disjoncteur pour l’éclairage : si un disjoncteur de 10 A peut suffire pour quelques points d’éclairage, on passera sur un disjoncteur de 16 A dès lors que l’on multiplie les ampoules à alimenter.

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