Qui n’a pas entendu parler d’écomobilité ? Le terme et sa définition ne sont pas toujours bien connus, mais le concept se répand à toute vitesse. Il faut dire qu’entre réchauffement climatique et crise énergétique, les enjeux sont importants ! Alors, qu’est-ce que l’écomobilité ? Surtout, comment adopter ses principes ? IZI by EDF vous explique tout.
Écomobilité : définition et impacts
L’écomobilité est un système regroupant les modes de transport les moins préjudiciables à l’environnement, applicables au déplacement des personnes. On parle aussi parfois de mobilité douce, de mobilité électrique ou de mobilité durable.
Plus concrètement, une définition de l’écomobilité peut se faire en listant les modes de transport propres ou écoresponsables. On y trouve bien sûr la marche à pied, le vélo et la trottinette. Mais on y inclut encore le covoiturage et les transports en communs tels que trains, bus, tramways, etc.
En résumé, il s’agit des alternatives à tout véhicule polluant à usage individuel. Avec ou sans prime à la conversion, opter pour la voiture électrique est donc aussi un moyen de tendre vers l’écomobilité.
Carburer à l'électrique n'a jamais été aussi IZI !
J'installe une borneLes bénéfices produits par cette mobilité durable sont multiples :
- en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, elle participe à la lutte contre le réchauffement climatique ;
- elle est bonne pour la santé et la qualité de vie en général (réduction de la pollution de l’air et par conséquent des maladies respiratoires, diminution des nuisances sonores, du stress et de la fatigue, développement de l’activité physique) ;
- elle engendre des économies d’énergie qui, directement ou indirectement, permettent aussi de préserver le pouvoir d’achat ;
- enfin, souvent libérée des embouteillages, l’écomobilité peut faire gagner du temps.
Comment adopter l’écomobilité ?
Maintenant que nous connaissons la définition de l’écomobilité et ses enjeux, il ne nous reste plus qu’à passer à l’action.
Mettre en œuvre la mobilité durable est souvent plus facile qu’on ne le pense. Certes, cela dépend des circonstances. Mais, comme nous l’avons vu plus haut, les solutions ne manquent pas.
Il suffit de considérer toutes les options de transports en commun disponibles, ainsi que le covoiturage. En transport individuel, les alternatives au moteur à combustion entrent également dans le périmètre de l’écomobilité.
En fait, les étapes les plus difficiles pour adopter la mobilité douce sont les toutes premières :
- la prise de conscience d’abord, individuelle et collective,
- et ensuite la transition, qui implique de modifier des habitudes et autres comportements.
Prise de conscience
Pour commencer, il faut se rendre compte de tous les déplacements que nous effectuons et de leurs impacts sur notre environnement. Il s’agit de penser à tous les trajets réalisés au quotidien, tant pour des motifs professionnels que personnels ou familiaux.
Mais ce premier niveau d’engagement ne se limite pas à une démarche individuelle. Concernant les trajets domicile – travail et autres déplacements professionnels, l’employeur a bien évidemment un rôle à jouer. Il est donc primordial qu’il en soit lui-même conscient et qu’il s’implique.
Par ailleurs, une véritable prise de conscience politique est indispensable pour rendre la mobilité électrique accessible au plus grand nombre. Cela concerne les politiques locales, régionales et nationales en matière de transport évidemment, mais aussi d’urbanisme, d’infrastructures, de technologie, de services, etc.
Enfin, l’information, la sensibilisation et l’éducation sont nécessaires au développement de cette clairvoyance individuelle et collective.
Transition vers l’écomobilité
La deuxième étape pour adopter l’écomobilité consiste à changer quelques habitudes. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela ne revient pas forcément à ajouter des contraintes. L’effort se situe essentiellement dans l’engagement de cette démarche volontaire de transition.
Aussi, l’employeur peut faciliter ces changements. C’est notamment le cas pour tout ce qui concerne les déplacements professionnels et y compris les trajets domicile – travail. Par exemple, en flexibilisant les horaires de travail, il peut rendre plus accessibles certaines options de transports en commun ou de covoiturage.
En encourageant le télétravail à domicile (ou à proximité, dans un coworking ou autre tiers-lieu), l’entreprise peut même faire disparaître une grande part de ces parcours. Quand le présentiel n’est pas indispensable, la non-mobilité est la meilleure des écomobilités.
Enfin, les établissements de plus de 100 salariés ont l’obligation d’élaborer un plan de mobilité des collaborateurs. Cela revient à développer un certain nombre de dispositions telles que :
- inciter à l’utilisation du vélo et des transports publics collectifs,
- installer des bornes de recharge pour encourager l’usage de la voiture électrique,
- aider à habiter près du lieu de travail,
- aménager les horaires de travail,
- limiter les déplacements professionnels
- Pratiquer l’éco-conduite
Finalement, après cette phase de transition, l’écomobilité apparaît souvent comme une nouvelle pratique agréable et bénéfique. L’expression « mobilité douce » prend alors tout son sens.