La démocratisation de la voiture électrique progresse. Mais cela reste encore insuffisant pour atteindre la neutralité carbone. Ainsi, il faut revoir l’ensemble de nos habitudes et moyens de transport. Dès lors, l’intermodalité se présente comme une solution complémentaire à la voiture électrique pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. IZI by EDF vous explique en quoi consiste l’intermodalité et avec quels objectifs. Pour finir, le concept de micromobilité sera aussi abordé.
Intermodalité : définition et enjeux
L’intermodalité désigne le fait d’avoir recours à plusieurs moyens de transports successifs pour effectuer un seul trajet.
A l’origine, cette notion vient du transport de marchandise. Concrètement, c’est l’objet qui va partir en container par bateau, puis déchargé sur un poids lourd ou un train et livré en véhicule, si possible électrique, chez le client. Le tout suivi à distance, avec plusieurs gares de tri et de répartition.
Depuis peu, l’intermodalité se décline aussi sur les trajets longues distances. Par exemple, le passager qui va prendre le bus pour aller à la gare, le train et enfin un taxi. De plus en plus de sites, celui de la SNCF en tête, permettent de combiner différents moyens de transport pour se rendre d’un point A à un point B.
Aujourd’hui, l’intermodalité va plus loin et cherche à mettre fin au tout voiture en ville. Le but étant toujours de proposer l’itinéraire le plus court, le plus économique, écologique, pratique ou le tout à la fois.
Presque la moitié des Français (41%) utilisent leurs voitures tous les jours pour des trajets de moins de 10 km. Souvent par habitude ou par manque d’alternative. Mais la hausse du prix des carburants et les préoccupations écologiques font changer les mentalités.
L’intermodalité cherche des solutions complémentaires pour en finir avec le conducteur seul au volant coincé dans les embouteillages matin et soir. Cela implique la création d’un réseau de transport en commun efficace qui couvre l’ensemble du territoire. Mais aussi le développement du covoiturage, même en ville. Sans oublier la mise en place de voitures électriques partagées et de bornes de recharges accessibles à tous.
Pour finir cette vertueuse intermodalité doit aussi s’appuyer sur des solutions qui connectent l’ensemble de ces modes de transports pour des déplacements toujours plus fluides et respectueux de l’environnement.
Carburer à l'électrique n'a jamais été aussi IZI !
J'installe une borneLes bénéfices de l’intermodalité pour la mobilité électrique
En articulant plusieurs moyens de transports connectés pour réaliser nos trajets du quotidien, on fait un pas de plus certain vers la mobilité verte. En effet, la voiture électrique se généralise pour remplacer définitivement les véhicules thermiques polluants d’ici 2040.
En optimisant les moyens de transport, l’intermodalité permet de réduire directement le trafic routier, non seulement sur les grandes axes mais aussi en milieu urbain. A terme, c’est l’ensemble de moyens de transport qui vont être repensés.
Ainsi, l’intermodalité fait de la voiture électrique la norme. Mais elle donne aussi de la place aux autres moyens de transports zéro émissions pour une ville plus agréable. Limiter l’usage de la voiture individuelle permet de décongestionner nos routes.
Utiliser l’intermodalité pour améliorer l’autonomie de ses batteries
L’autonomie des voitures électriques reste un point qui fait hésiter certains conducteurs à changer de véhicule. Même si aujourd’hui, la barrière devient surtout psychologique. En effet, l’autonomie moyenne se situe entre 200 et 400 km. Bien assez pour parcourir les trajets du quotidien, à condition de pouvoir recharger sa voiture électrique sans difficulté.
Même si le nombre de bornes de recharge chez les particuliers ou ouvertes au public progressent, il reste des zones à couvrir. L’intermodalité peut pallier ce manque de solutions de recharge. Avec une voiture électrique pour faire du covoiturage et se rendre sur parking équipé d’un point de recharge et connecté au réseau de transport collectif où chaque passager fini les derniers kilomètres vers sa destination.
La plupart des voitures électriques disposent de fonctionnalités connectées : GPS, suivi de l’autonomie des batteries, repérage des bornes de recharges les plus proches, km restant à parcourir avant la prochaine session de charge… On peut aussi compter sur l’arrivée de nouvelles applications dédiées à l’intermodalité, comme celle proposée par la métropole de Nantes. Place à la solution tout en un qui calcule la meilleure option en combinant plusieurs options de parcours et peut proposer des suggestions de co-voiturage.
Qu’est-ce que la micromobilité ?
On ne peut pas parler d’intermodalité sans évoquer la notion de micromobilité. La micromobilité désigne l’ensemble des transports légers, compacts et individuels.
Ils complètent l’usage des autres moyens de transport. On peut citer le vélo, la trottinette et même le deux-roues en version électrique. Encore un mot qui peut sonner compliqué pour désigner une réalité toute simple. C’est par exemple la trottinette électrique pour se rendre à la gare puis pliée dans le TER. Ou encore le Vélib’ ou la voiture électrique en libre-service utilisés pour finir un parcours.
Certains constructeurs ont anticipé cette intermodalité en proposant des bornes capables de recharger un vélo, ou même certaines voitures électriques pouvant alimenter la batterie d’un autre véhicule.
L’intermodalité apparaît comme l’étape ultime pour des modes de transports zéro pollution. Il reste des efforts à faire pour créer un maillage de moyens de transports tous électriques qu’ils soient partagés ou privés. Mais aussi multiplier les points de recharge, sans oublier de changer nos habitudes
