L’installation de panneaux solaires photovoltaïques est de plus en plus prisée par les foyers français. Cela s’explique par l’indépendance énergétique qu’ils offrent par le biais de l’autoconsommation, mais aussi par les importantes économies qu’ils permettent de réaliser. Maintenant que leur performance et leur rentabilité ne sont plus à prouver, reste à déterminer combien il sera nécessaire d’installer de panneaux sur votre toiture. IZI by EDF vous apporte ici tous les éléments de réponse.
Comment dimensionner correctement mon installation ?
Si vous avez pour projet de réaliser une installation solaire, la première étape consiste à déterminer le nombre de modules nécessaires pour vos besoins en électricité. Ce nombre dépend à la fois de l’espace disponible sur votre toit et de la puissance dont vous avez besoin pour produire la quantité d’électricité correspondant à vos attentes. Cette puissance est exprimée en kWc ou Wc (kilowatts-crête ou watts-crête) ; le watt crête est l’unité de mesure d’un module solaire et celui utilisé pour les plaques photovoltaïques.
Pour chacune de ces étapes, vous pouvez être accompagné par les conseillers spécialisés IZI by EDF. Disponibles par téléphone au 09 70 258 258 (prix d’un appel local), ils répondent à l’ensemble de vos questions et vous conseillent sur le choix des panneaux solaires, sur leur puissance, leur type et leur emplacement. N’hésitez pas à les contacter pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé.
La puissance de l’installation photovoltaïque
La puissance crête est le critère principal lors de l’achat du matériel pour votre nouveau système d’énergie. Exprimé en kilowatts crête (kWc), cette mesure permet d’indiquer la puissance maximale que la plaque est en mesure de restituer, c’est-à-dire la quantité d’électricité produite pendant l’ensoleillement habituel de la région où se trouve votre habitat. Elle vous permet de comparer les types de panneaux solaires entre eux, et ainsi de choisir celui qui semble le plus adapté à vos besoins en énergie solaire. En fonction de cette puissance, vous pouvez également calculer la surface minimale de panneaux photovoltaïques à envisager, et par conséquent le nombre de modules à installer.
Vous devez également calculer vos besoins en électricité. Pour cela, munissez-vous de votre dernière facture annuelle d’électricité afin de connaître la puissance consommée par vos appareils sur une année. Vous pouvez également la calculer en multipliant la puissance (en watts) de chacun d’entre eux avec leur temps d’utilisation sur une journée. En additionnant l’ensemble des consommations des appareils de votre maison, vous obtenez le total journalier.
On estime par exemple qu’une maison dite standard (100 mètres carrés environ) peut accueillir 12 panneaux solaires, pour une surface totale de 20 mètres carrés à peu près. Mais aussi que 16 panneaux peuvent produire 280 Wc par jour dans des conditions idéales (pour une surface de 25 à 26 mètres carrés).
La dimension de l’installation
Si vous avez déjà calculé la puissance de vos panneaux solaires, il est maintenant important de déterminer quelle est la taille idéale de votre installation. Sachant qu’un panneau solaire mesure environ 1,8 mètre carré (la taille ne varie que légèrement d’un fabricant à un autre), il vous est facile de calculer la surface minimale couverte par les modules sur votre toiture :
- Pour atteindre une puissance de 3 kWc, 8 panneaux sont nécessaires. La surface couverte est alors de 15 mètres carrés environ.
- Pour une puissance de 6 kWc, 16 panneaux représentent une surface de 30 mètres carrés environ.
- Pour 9 kWc, 25 panneaux couvrent 45 mètres carrés du toit.
- Et pour 36 kWc, les 100 panneaux prennent place sur un peu plus de 180 mètres carrés.
Cette surface doit pouvoir être disponible sur votre toiture et jouir d’un emplacement de choix. Il est en effet nécessaire qu’elle ne comporte aucune zone d’ombrage et que l’ensoleillement soit maximal.
Combien de panneaux pour l’autoconsommation ?
L’installation de panneaux solaires a de nombreux atouts. Elle permet en effet de bénéficier d’une énergie entièrement gratuite, renouvelable et respectueuse de l’environnement : les plaques ne produisent pas de CO2 et, ainsi, n’abîment pas la couche d’ozone. Mais cela permet également de réaliser d’importantes économies en consommant sa propre production d’énergie solaire. On appelle cela l’autoconsommation solaire. Vous bénéficiez ainsi d’une indépendance énergétique et ne payez plus de facture d’électricité à votre fournisseur habituel. Mieux, vous pouvez même revendre votre surplus de production à EDF OA (Obligation d’Achat) pour gagner de l’argent.
Il existe plusieurs possibilités en matière d’installation de panneaux photovoltaïques :
- Vous pouvez choisir de revendre la totalité de votre production : le prix de votre kWc sera plus élevé qu’en autoconsommation, mais vous dépendez toujours d’un fournisseur d’électricité pour vos propres factures.
- Vous pouvez au contraire autoconsommer votre production et revendre le surplus : vous profitez alors d’une indépendance énergétique et économisez sur vos factures. Votre surplus de production peut également être revendu, mais le tarif d’achat du kWc est inférieur à celui de la revente totale.
Pour calculer le nombre de panneaux nécessaires à votre autoconsommation, vous pouvez calculer votre consommation d’électricité journalière en additionnant comme précédemment, celle de chacun de vos appareils électriques. Divisez ensuite la somme obtenue par 5 (pour l’ensoleillement moyen constaté chaque jour en France) afin de connaître le nombre de panneaux nécessaires.
Il est plus intéressant de surproduire
En autoconsommation, il est bien plus avantageux de produire un peu plus que vos besoins. Cela vous permet de vous assurer une autoconsommation complète et même de gagner quelques centaines d’euros par an. Car il existe une véritable différence entre l’autoconsommation et l’autoproduction. La première prend en compte votre production d’énergie solaire et désigne la part de cette production qui est consommée sur place, dans votre logement. L’autoproduction, elle, concerne la totalité de l’énergie que vous avez consommée. Il peut donc s’agir de celle que vous avez produite, mais également de celle que vous avez achetée sur le réseau dans le cas où vos besoins n’ont pas été couverts. En présence d’une installation solaire photovoltaïque sous-dimensionnée, vous pouvez par exemple avoir autoconsommé 100 % de votre production, mais n’autoproduire que 60 % de vos besoins.
Les avantages d’une maison autonome sont donc nombreux :
- Vous profitez d’une indépendance énergétique ;
- Vous produisez et consommez votre production d’électricité solaire ;
- Votre impact écologique est extrêmement réduit ;
- Vous réalisez des économies d’énergie importantes (entre 1 200 et 1 500 euros par an pour une installation de 6 kWc) ;
- L’investissement de départ est rentabilisé en moins de 10 ans.
Quelles sont les aides de l’État pour l’installation de panneaux solaires ?
Le coût d’une installation solaire photovoltaïque est le plus souvent compris entre 10 000 et 30 000 euros. Un budget certes conséquent, mais qui profite de plusieurs aides financières de l’État.
C’est justement le cas de la prime d’investissement délivrée par l’Anah (Agence Nationale pour l’Habitat), dont le montant dépend de la puissance de vos panneaux photovoltaïques :
- Pour 3 kWc et moins : vous pouvez profiter de 400 euros ;
- Entre 3 et 9 kWc : vous pouvez profiter de 300 euros ;
- Entre 9 et 36 kWc : vous pouvez profiter de 190 euros ;
- Et entre 36 et 100 kWc : vous pouvez profiter de 90 euros.
Il existe également une aide à l’autoconsommation qui vous permet de toucher chaque année et pendant les 5 premières, une somme comprise entre 90 et 390 euros selon la puissance de votre installation.
Vous pouvez aussi, dans certains cas, bénéficier d’une TVA réduite (si la puissance est inférieure à 3 kWc) et d’aides financières délivrées par votre région ou votre département.
Bon à savoir : la fin des panneaux solaires à 1 euro
Depuis 2014 cette offre n’est plus d’actualité. Soyez donc vigilant et ne confiez pas votre projet à des démarcheurs vous vantant les mérites d’une offre qui n’existe plus.
