Quelle est la rentabilité d'une voiture électrique ?
Est-il rentable d’acheter une voiture électrique ?
Véhicules

Est-il rentable d’acheter une voiture électrique ?

Marine Marine

Temps de lecture 11 min

Vous réfléchissez à changer de voiture ? Vous vous posez alors certainement la question du carburant. Au-delà d’une question technologique, le choix d’un carburant joue également sur votre budget. C’est donc un paramètre essentiel à prendre en compte bien en amont de votre achat. Pour un carburant sélectionné, vous n’aurez en effet accès qu’à une partie du catalogue d’un constructeur. Ces dernières années, l’électrique a bousculé le marché établi des traditionnelles voitures essence, diesel ou GPL. Mais que pensez des véhicules à moteur électrique ? L’achat d’une voiture électrique est-il rentable ?

Une offre de plus en plus élargie

Avant de savoir si une voiture électrique est rentable, il est important de faire un tour d’horizon des véhicules électriques disponibles sur le marché. La plupart des constructeurs se sont désormais mis sur ce segment d’avenir. L’offre évolue rapidement et s’élargit pour répondre aux différents usages et besoins des automobilistes.

Les véhicules hybrides

Au sens large, les voitures hybrides font partie des véhicules électriques car elles intègrent un petit moteur électrique en complément d’un moteur thermique. Sur le principe, ces voitures démarrent en électrique. Puis, à partir d’une certaine distance, elles basculent automatiquement en thermique (essence le plus souvent).

Parmi les véhicules hybrides, on distingue les hybrides classiques des hybrides rechargeables (appelées également « plug-in »). Ces dernières, comme leur nom l’indique, peuvent être rechargées à la maison ou au travail au moyen d’une prise spécifique. Ce sont des modèles parfaitement adaptés aux personnes qui roulent de petites distances pour aller au travail par exemple. Ainsi, elles sont en mesure de faire ces trajets du quotidien en 100 % électrique.

Contrairement au segment des hybrides pures, les constructeurs européens ont massivement investi sur la technologie hybride rechargeable. Parmi le top 10 des véhicules hybrides rechargeables en 2020, on trouve les modèles suivants :

  • Peugeot 3008 ;
  • DS 7 Crossback ;
  • Peugeot 508 ;
  • Mitsubishi Outlander ;
  • Mercedes GLC.

Les véhicules tout-électriques

Les véhicules tout-électriques ne disposent que d’un (ou deux pour certains) moteur(s) électrique(s). Autrement dit, ces véhicules roulent en 100 % électrique en permanence (pour autant qu’ils aient de la batterie). Ce sont généralement des citadines, voire des compactes, même s’il existe également quelques utilitaires. Les best-sellers tout-électriques en 2020 sont les véhicules suivants :

  • Renault Zoe ;
  • Peugeot e-208 ;
  • Tesla Model 3 ;
  • Hyundai Kona Electric ;
  • Kia e Niro.

Le coût d’un véhicule électrique

Le coût d’un véhicule ne se résume pas qu’au prix que vous payez lorsque vous passez à la pompe. Il est important de considérer l’ensemble du cycle.

À l’achat

Les véhicules électriques sont en moyenne plus chers que leurs homologues thermiques. De plus, au prix d’achat peut également s’ajouter un coût additionnel lié à location de batterie, l’installation d’une borne de recharge rapide, etc.

La raison principale du surcoût à l’achat est liée à la technologie embarquée sur ce type de véhicule. Ce n’est pas tant que la technologie électrique coûte cher, mais plutôt qu’elle ne bénéficie pas encore de l’effet de masse. La demande en voitures électriques étant encore limitée, les constructeurs ont moins de liberté pour jouer sur leur marge. De plus, compte tenu de leur succès encore limité, les filières d’approvisionnement pour l’électricité manquent encore de diversité. Pour autant, on observe depuis une dizaine d’année, une baisse conséquente des prix de fabrication. Les prix des batteries par exemple ont été divisés par cinq en sept ans.

De plus, la demande est en constante augmentation. Ainsi, les chiffres 2020 ont été excellents pour la filière électrique avec une progression des ventes de 131 % pour les tout-électriques, de 37 % pour les hybrides et de 208 % pour les hybrides rechargeables. Le marché ne prévoit pas une diminution de la demande, bien au contraire. Nul doute que cette demande accrue permettra de faire baisser les prix de l’électrique neuf.

Enfin, conscient du surcoût à l’achat, le gouvernement français a mis en place une politique avantageuse si vous achetez un véhicule électrique. Un nouveau bonus écologique est entré en vigueur en juin 2020 et prévoit :

  • Un bonus de 7 000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 inférieur ou égal à 20 g/km et un prix inférieur ou égal à 45 000 € ;
  • Une aide de 2 000 € pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable si le taux de CO2 est compris entre 21 et 50 g/km et le prix inférieur à 50 000 €.

En plus de ces aides, une prime à la conversion exceptionnelle de 5 000 € est versée (si votre revenu fiscal de référence est inférieur à 18 000 €) pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable.

Ce nouveau dispositif améliore le précédent et permet d’amortir considérablement l’investissement dans un véhicule électrique ou hybride. Attention toutefois, ce dispositif est valable jusqu’en décembre 2020, après quoi les modalités évolueront.

À l’usage

Le véhicule électrique marque de gros points lorsque l’on compare son passage à la pompe avec un véhicule diesel ou essence. Concrètement, on estime qu’un véhicule électrique coûte moins de 2 euros aux 100 kilomètres contre 6 euros pour un véhicule diesel et 7, 5 euros pour un modèle essence.

Contrairement à beaucoup de pays, les prix de l’énergie en France sont très favorables à la mobilité électrique. En effet, l’essence et le diesel sont relativement chers. De plus, il n’est pas rare qu’ils soient impactés par un choc pétrolier qui provoque alors une hausse vertigineuse des tarifs. Contrairement au pétrole, le prix de l’électricité est stable. En effet, la France bénéficie d’une souveraineté en matière de production d’électricité. Grâce à ses très nombreuses centrales nucléaires implantées sur le territoire, la France dispose d’une grande capacité de production. Le prix au Kwh est d’ailleurs l’un des moins chers d’Europe. C’est donc une situation idéale pour les automobilistes français qui roulent à l’électrique. Et on ne parle même pas de la facilité de « faire le plein » électrique chez soi grâce à la prise domestique plutôt que dans une station.

En plus du prix à la pompe, un véhicule électrique se révèle moins cher que son homologue thermique du point de vue de son entretien. En effet, une motorisation électrique met en jeu moins de pièces en mouvement. De plus, elle ne nécessite pas de vidange moteur (changement d’huile). Son moteur étant moins contraint, il bénéficie également d’une plus longue durée de vie.

panneau-voiture-electrique-seulement

Enfin, il faut savoir qu’un véhicule électrique peut circuler librement (et gratuitement) dans les centres-villes grâce à leur motorisation zéro-émission. De plus, des zones de stationnement sont spécialement réservées aux voitures électriques dans certaines villes. Suivant votre situation et vos trajets quotidiens, ces « petits plus » peuvent vite se transformer en des économies substantielles.

À la revente

La question du prix à la revente est encore difficile à trancher. En effet, contrairement au parc thermique, les véhicules électriques ne bénéficient pas d’un retour d’expérience suffisamment long. À l’heure actuelle, il n’existe quasiment pas de marché d’occasion de l’électrique. En fait, la question de la revente est la même que celle de l’achat. Une fois que le véhicule électrique se sera imposé, le parc électrique sera suffisamment important pour définir des tendances.

Le marché des voitures est en pleine mutation. Le véhicule électrique s’impose de plus en plus. Même les constructeurs automobiles les plus attachés aux motorisations thermiques ont franchi le pas. Les chiffres de la demande en électrique sont en hausse constante, ce qui démontre d’un véritable engouement pour ces véhicules verts. À l’usage, il ne fait pas de doute qu’une voiture électrique est beaucoup plus rentable qu’un modèle thermique. Pour contrebalancer le surcoût à l’achat, le gouvernement a mis en place des aides financières importantes, encore plus favorables que dans le passé. Oui, l’année 2020 est le bon moment pour passer à l’électrique ! Et si vous décidiez vous aussi de rouler en électrique ?

Remplacer ma voiture par une électrique, c’est rentable ?

À ce stade, vous devez être nombreux à vous poser cette question. Elle est évidemment difficile, car elle dépend entièrement de vos habitudes. En d’autres termes, il faut tenir compte de votre véhicule actuel (pour son prix de revente), mais aussi de votre assurance ou encore de vos habitudes.

Pour vous apporter un début de réponse aussi précise que possible, prenons un exemple. Si, par chance, il vous correspond, vous aurez alors la réponse. Dans les autres cas, vous aurez une piste de réflexion et vous devrez l’adapter à votre propre cas.

Dans l’exemple qui va suivre, nous prenons en compte :

  • Prix de revente de l’ancien véhicule
  • Assurance
  • Carburant
  • Entretien

En revanche, nous n’avons pas intégré l’installation d’une borne de recharge chez vous dont le prix varie entre 700 € et 1500 € selon la puissance et le tarif de l’électricien. N’oubliez pas que, dans ce cas, vous devrez probablement changer d’abonnement auprès de votre fournisseur d’énergie. Il en résultera donc un confort supplémentaire et un coût à ajouter à l’explication des lignes suivantes.

Il nous est impossible de considérer le coût d’un crédit que vous feriez pour la part qui reste à votre charge. Pensez aussi à ça si vous n’avez pas les fonds nécessaires.

Assez parlé, c’est parti !

Exemple de remplacement par une voiture électrique, on plante le décor

La citadine reste la voiture la plus répandue et surtout, celle qui est visée par le marché actuel des voitures électriques. Prenons donc, dans notre exemple, une Clio IV TCE100 (100 chevaux). C’est l’une des voitures les plus vendues ces dernières années dans l’hexagone et nous avons un certain nombre de retours pour permettre une estimation de reprise au plus juste.

La voiture visée sera ici une Peugeot e208, taillée pour être une concurrente sérieuse dans ce segment.

Avant de chercher à acheter, vous devrez vendre. Après une estimation rapide sur https://www.vendezvotrevoiture.fr nous obtenons 11 600 € de prix de vente conseillé auprès d’un particulier. Dans notre cas, nous avons choisi une Clio IV TCE100 de 2017 avec 40 000 km.

L’achat de la voiture électrique, c’est rentable ?

Aujourd’hui, il existe un bonus écologique d’une valeur de 7000 € pour tout achat de voitures 100 % électriques d’un montant inférieur à 45 k€, ce qui est le cas de la Peugeot e208.

voiture électrique et aides financières

Avec cette remise, le prix de la Peugeot e208 est ramené à 23 000 €. Dans notre exemple, on prendra le cas concret de l’achat, et non la location (un paragraphe y sera dédié à la fin). Lorsque vous aurez revendu votre ancien véhicule (11 600 €), il vous restera donc 11 400 € pour la Peugeot e208.

Une voiture électrique est-elle rentable ?

Maintenant, il va falloir prendre en compte les coûts qui diffèrent entre un véhicule thermique et un électrique. En effet, les assurances revoient leurs primes à la baisse dans le cas d’un véhicule électrique. L’entretien facturé par les constructeurs est aussi plus attrayant pour les voitures écologiques (même si ce terme n’est peut-être pas le plus adapté).

Assurer une voiture électrique

D’après les informations qui circulent de la part des organismes d’assurance, leurs cotisations sont moins chères de 25 % par rapport à un véhicule thermique équivalent. Avec un bonus à 50 %, pour une Clio IV TCE100 assurée tout risque, le coût moyen est de 600 €/an, contre 450 €/an pour la e208, soit une économie de 150 €/an.

L’entretien d’une voiture électrique

Côté entretien, on pourrait penser que la voiture électrique ne nécessite pas ou peu d’entretien. À part le filtre d’habitacle et les plaquettes de frein (avec les pneumatiques), le reste du système est très simple. Une purge du liquide de frein tous les deux ans devrait suffire, mais les constructeurs ne l’entendent pas de cette oreille.

À l’heure actuelle, un entretien est préconisé tous les 15 000 km en général. Peugeot parle de 25 % d’économie, Fiat annonce 35 %. À vrai dire, on ne peut que leur faire confiance tant le retour de fiabilité sur les voitures électriques est faible. Sans parler de panne, l’entretien relève encore de l’inconnue dans la plupart des cas, les modèles étant bien trop jeunes et la technologie évoluant trop rapidement pour obtenir une stabilisation nécessaire à l’établissement d’un marché.

Pour comparer avec notre Clio IV fraîchement vendue, sur une durée de 10 ans, le coût moyen par an est de 500 €/an, on peut donc considérer un tarif de 400 €/an pour la e208.

Pour l’entretien, on obtient donc une économie de 100 €/an.

L’électrique face à l’essence

Il est l’heure de parler consommation. Un élément que nous n’avons pas encore abordé dans notre exemple de remplacement d’un véhicule thermique par un électrique. Prenons un conducteur moyen qui parcourt 500 km/mois, soit 6000 km/an.

Si l’on se fie aux excellents tests menés par Turbo.fr, ils établissent une consommation moyenne de 6,5 L/100 pour notre Clio. Le rapport est un peu différent pour une voiture électrique qui, elle, sera donnée en kWh/100. Peugeot assure qu’avec la norme WLTP, l’e208 parcourt 340 km, mais l’argus, après avoir essayé la voiture, donne une autonomie d’environ 200 km, ce qui semble bien plus près de la réalité, une consommation moyenne de 25 kWh au 100 kilomètres.

L’explication tient à deux aspects :

  • Capacité de la batterie de l’e208 : 50 kWh
  • Autonomie : 200 km

Un peu de maths ? (50/200)* 100 = 25 kWh/100

Pour les coûts de recharge, vous disposez de plusieurs solutions (selon le modèle). Entre les bornes de recharge dans les concessions, les parkings, les superchargeurs, les bornes rapides, les bornes privées à abonnement… la liste est trop longue. Certaines factures au kWh, d’autre à la minute et d’autre selon la puissance de charge. S’y retrouver devient quasiment impossible ! Les prix varient grandement, on peut établir un prix moyen du kWh autour de 60 centimes pour essayer de rester au plus proche de la réalité. Prenez en compte votre propre solution de recharge.

Voici donc les coûts annuels en 2021 pour chacun des deux véhicules :

  • Clio IV : 6000 km/an, prix moyen du SP95 : 1,52 € soit 592,8 €
  • e208 : 6000 km/an, prix moyen du kWh en station : 0,6 €/kWh soit 90 €/an.

C’est ici que se trouve le point fort de la voiture électrique, ce qui en fait un choix rentable à long terme. Même si à l’avenir, le besoin augmentant, il y a fort à parier que les coûts augmentent, vous pourrez toujours faire de larges économies par rapport à l’essence à mettre dans votre ancienne Clio IV.

À modèle équivalent, vous obtenez un écart de près de 500 €/an !

En combinant l’économie d’assurance, d’entretien et l’assurance, une voiture électrique vous ferait économiser de quoi envisager la pose d’une wallbox chez vous pour diviser par 4 le temps de recharge. D’autant plus que vous pourrez l’utiliser avec d’autres modèles plus tard.

J’achète une voiture électrique ou non ?

Au final, si vous avez le projet de revendre votre voiture pour acheter une électrique, vous vous retrouverez la plupart du temps avec 10 000 € d’écart entre la version thermique et électrique. Avec une économie d’environ 5000 €/an, vous pouvez estimer amortir le surcoût de votre voiture électrique en plus ou moins 2 ans selon le nombre de kilomètres que vous parcourez chaque année, c’est donc tout à fait rentable.

Comme nous le disions plus haut, intégrez dedans tous les autres coûts. Par exemple, en cas de crédit pour payer les 12 000 € restants sur 48 mois, vous aurez un coût de crédit d’environ 2500 €. La pose d’un chargeur mural puissant vous coûtera en moyenne 1000 €. Si l’on ajoute ces deux facteurs, il faudra seulement 3 ans pour tout amortir, sachant que le chargeur mural restera valable à l’avenir.

Le dernier critère à prendre en compte sera l’autonomie possible. En effet, tant que vous rechargez la voiture lorsque vous ne voulez pas l’utiliser, tout va bien. Qu’en est-il lorsque vous voulez partir en week-end ou en vacances ? Vous devrez patienter à côté d’une borne pendant de longues minutes, parfois plusieurs heures si l’on compte l’attente qui ne manquera pas d’arriver en plein été plus le temps de recharge.

Tout est affaire de compromis. Choisir, c’est renoncer.

cta offre

Carburer à l'électrique n'a jamais été aussi IZI !

J'installe une borne
Marine
Marine

Rédactrice Web chez IZI by EDF, ma mission est de vous proposer des contenus de qualité et à jour sur les dispositifs de recharge pour véhicules électriques et les travaux de rénovation électrique.

IZI et vous

Vous ne trouvez pas l'information que vous recherchez ? Posez votre question à nos auteurs afin qu'ils puissent vous apporter la meilleure réponse !

Merci de correspondre avec courtoisie et de ne pas partager de données personnelles pour garantir votre confidentialité.

J'ai une question !

Votre question*

Prénom*

Email*

*Champs requisLes informations recueillies via ce formulaire sont traitées par le service d’IZI by EDF en charge de la gestion de ces demandes. Votre adresse mail ne sera pas diffusée et ne sert qu'à vous notifier d'une réponse de nos équipes à votre question. Pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits, cliquez-ici.

2 questions

  • Bonjour et merci pour cet article intéressant.
    Mais vous avez oublié un facteur important : le rendement de la recharge éléctrique, qui varie entre 60 et 90% (je ne suis pas sûr). Cette perte est liée au rendement du chargeur qui varie selon la puissance de la charge et le modèle du véhicule. Pour charger 50 kWh, il faudra « dépenser » 60 kWh dans le cas d’un rendement à 80%. Pouvez vous étudier la question et mettre à jour votre article ?
    Merci.

  • Merci d’écrire « qu’en est-il… ? » à la place de : « mais quand est-il lorsque vous voulez partir en week-end ou en vacances ?  »
    « quand » est adverbe de temps (or il ne s’agit pas de temps ici), alors que « en » est adverbe de circonstance (ce qui est ici le cas).
    Cordialement.
    Vos explications sont pertinentes et je m’en inspire pour prendre une décision d’achat.

    1. Bonjour Bertrand, merci d’avoir pris le temps de nous écrire.
      Effectivement. Nous avons bien pris en compte votre remarque.
      Nous vous remercions pour l’intérêt que vous nous portez. Bonne journée.